La Coupe Des Racistes

Ce 4 mai, les hooligans de Bruges sont arrivés aux alentours de 14h à Bruxelles après avoir tagué le train et en être sortis cagoulés, mais que fait la police ?

Un rien plus tard, il y avait déjà des affrontements entre Anderlechtois et Brugeois autour de la gare centrale, mais que fait la police ?

Bien sûr que non ! On va les laisser se balader dans Bruxelles et tabasser des personnes racisées devant eux, laisser ces hooligans saccager un Brico, démolir le magasin et ratonner le gérant et son fils, qui sont hospitalisés. Et pourquoi pas tabasser les passants, des familles,

dont une personne est dans un état grave. Des voitures ont été vandalisées, des personnes en scooter agressées.

De 14h jusque 22h, des ratonnades racistes se sont déroulées dans Bruxelles, mais que fait la police ? Que dalle Alors GLB, les seules violences, c’est celles de la gauche ?

Il doit être « violence-blind », comme les « color-blind ». Pour lui, toutes les violences se valent : un peu de Carapils, c’est comme se faire tabasser par un raciste ! C’est ça, la « violence-blind »

Sinon, c’est quand même hallucinant que, quand les antifas se déplacent et font un centimètre cagoulés, il y a plus de flics au kilomètre carré que d’habitants, sans compter les nasses, les gaz et les arrestations de masse.

Quand ce sont des personnes des quartiers populaires, c’est encore pire. Mais si ce sont de bons gros racistes, là, pas de problème : 8 heures à tabasser des gens, aucun souci. ils sont « trop nombreux pour intervenir » hein quoi ?!! C’est un bon gros foutage de gueule !!

Quand les quartiers ont commencé à se défendre, les poulaillers se sont réveillés pour défendre les racistes. Là, il y avait de la volaille pour calmer le jeu…

Soutien inconditionnel à toutes les personnes qui ont subi ces agressions racistes. De la force aux quartiers qui se sont rapidement organisés en autodéfense et aux camarades qui se sont déplacés pour empêcher ces ratonnades.

Siamo tutti antifascisti !!!

une seconde motion antifasciste!

Ce mercredi 29, une seconde motion antifasciste a été déposée et adoptée 🥳🥳🥳

Mais cette fois-ci, ce n’est pas le FAM (Front Antifasciste Montois), composé de Mons Antifa, JOC, GA, FGTB, MOC et d’une bonne vingtaine d’associations diverses qui sont à l’origine de l’initiative. Cela dit, on ne va pas faire la fine bouche, on prend tout ce qui peut nous aider à combattre l’extrême droite !

Et évidemment, impossible de ne pas revenir sur notre star locale :

Georges-Louis Bouchez!!

Il nous a encore gratifié d’une belle sortie. Cette fois, ce n’était pas pour nous parler des « milices staliniennes qui tabassent des gens dans la rue » (on suppose que son trop plein d’égo lui provoque des hallucinations…),Oui oui, pour lui, se prendre une Carapils ou un peu de farine sur la veste, c’est du même niveau que les agressions racistes… qu’il prétend d’ailleurs inexistantes. Alors qu’on a, régulièrement, des condamnations pour violences commises uniquement parce que la victime n’est pas blanche. Des jeunes, des femmes à vélo, des travailleurs qui se font littéralement lyncher. Sans même parler des témoignages que l’on reçoit régulièrement qui ne font pas le titre dans les journeaux ou de plainte !!

Bref, soutien à toutes les personnes agressées par islamophobie, antisémitisme, négrophobie, lgbtpobie par validisme et autre discrimination, honte à ceux qui sont censés les “représenter” mais préfèrent invisibiliser leurs vécu, leurs agressions à des fins électoralistes

Ella Keidar Greenberg, une réfractaire transgenre, explique pourquoi la prison est un petit prix à payer dans la lutte contre l’occupation israélienne et le patriarcat!

« Quand nos petits-enfants nous demanderont ce que nous avons fait pendant le génocide, je dirai que j’ai refusé »

ParOren Ziv pour 972mag.com 24 mars 2025

Ella Keidar Greenberg. (Oren Ziv)

La semaine dernière, Ella Keidar Greenberg, 18 ans, a été condamnée à une peine initiale de 30 jours de prison militaire israélienne pour avoir refusé de s’engager dans l’armée. Première objectrice de conscience ouvertement transgenre depuis dix ans, Keidar Greenberg a exprimé son refus au centre de recrutement militaire de Tel Hashomer, près de Tel-Aviv, le 19 mars, exprimant ainsi son opposition idéologique à l’occupation et à l’offensive israélienne sur Gaza. Elle était accompagnée de militants du réseau Mesarvot Refus et de la Ligue des Jeunes Communistes (connue sous son acronyme hébreu « Banki »), qui ont organisé une manifestation de solidarité près de l’entrée de la base. 

« Face à la réalité de l’extermination massive, de la négligence systématique, du non-respect des droits, de la guerre, l’impératif est le refus », a déclaré Keidar Greenberg en lisant sa déclaration publique, avant son incarcération. « Quand nos petits-enfants nous demanderont ce que nous avons fait pendant le génocide de Gaza… si nous avons abandonné ou si nous avons résisté, que préféreriez-vous répondre ? Je sais ce que je vais répondre : j’ai choisi de résister. C’est pourquoi je refuse. »

Réfléchissant au lien entre son identité de genre et ses convictions politiques, Keidar Greenberg a expliqué : « Pour que le statu quo perdure, il faut que les gens remplissent les rôles du système, comme les rouages ​​d’une machine bien huilée. Nous devons travailler, nous enrôler dans l’armée, tuer, nous marier, fonder une famille et avoir des enfants qui continueront à servir l’occupation, le capitalisme et le patriarcat… C’est cette logique que les personnes trans, [tout comme] les refuzniks, sapent. C’est pourquoi nous sommes si effrayants, car le système existant et sa reproduction sont assurés par nous, le peuple, par notre discipline et notre obéissance. »

Le service militaire est obligatoire pour les Israéliens de plus de 18 ans. Les femmes sont conscrites pendant deux ans et les hommes pendant près de trois ans. Les citoyens palestiniens en sont exemptés, tandis qu’une lutte politique et juridique est en cours concernant l’exemption de longue date des juifs ultra-orthodoxes. 

L’objection de conscience est exceptionnellement rare , et l’armée condamne souvent les refusniks à plusieurs peines d’emprisonnement avant de les libérer. Keidar Greenberg est le dixième adolescent israélien à être emprisonné pour avoir publiquement refusé la conscription pour des raisons idéologiques depuis le 7 octobre. L’armée semble avoir augmenté la peine de prison imposée aux refusniks pendant cette période ; Itamar Greenberg, le prisonnier ayant purgé la plus longue peine pendant la guerre de Gaza, a été libéré plus tôt ce mois-ci après 197 jours de prison – la peine la plus longue depuis plus de dix ans.

Yadin Elam, l’avocat de Keidar Greenberg, a déclaré à +972 après son incarcération que l’armée l’avait empêchée d’apporter ses médicaments, notamment ses hormones. « Elle est détenue seule dans une cellule du quartier des femmes, sans télévision, sans porte aux toilettes et avec un toit qui fuit », a déclaré Elam. « Elle préférerait partager une cellule avec d’autres détenues. »

Ella Keidar Greenberg avec une foule d’amis, de membres de sa famille et de militants devant le centre de recrutement de Tel Hashomer, avant de déclarer son refus de s’enrôler dans l’armée israélienne, le 19 mars 2025. (Oren Ziv)

Keidar Greenberg a décidé de devenir objectrice de conscience dès son plus jeune âge. Ces dernières années, elle a activement participé aux manifestations contre la réforme judiciaire du gouvernement d’extrême droite, aux côtés d’autres adolescents opposés à l’occupation . Elle a participé à l’organisation de la lettre de refus « Jeunesse contre la dictature » ​​en 2023, qui liait la réforme judiciaire au régime militaire israélien sur les Palestiniens. Elle est également active à Banki et Mesarvot, et a participé à des manifestations contre la transphobie , le chantage militaire exercé sur les Palestiniens LGBTQ+ et le pinkwashing lors des marches des fiertés israéliennes .

Dans une interview avant son emprisonnement, Keidar Greenberg a parlé à +972 de son parcours vers l’objection de conscience, de son activisme contre l’occupation israélienne, de sa solidarité avec les Palestiniens LGBTQ+ et de son message à la communauté queer d’Israël.

Pouvez-vous décrire le processus qui vous a conduit à refuser le service militaire ?

Dès mon plus jeune âge, je savais que je ne porterais jamais d’arme ni ne blesserais personne. J’avais une aversion pour la violence. Mais j’ai surtout accepté ce que les adultes de mon entourage m’ont dit : il existe d’autres façons de servir [dans l’armée israélienne], toutes sortes de rôles non combattants.

À 14 ans, j’ai fait mon coming out [transgenre], puis j’ai découvert « Le Manifeste du Parti communiste » dans la bibliothèque de ma grand-mère. C’était pendant le confinement lié à la COVID-19. Je n’avais pas accès aux cours en ligne au lycée et je n’avais pas vraiment d’amis. Alors, pendant deux ans, je me suis consacré à la lecture, jour après jour. 

Cela a également aggravé ma dépression personnelle et ma profonde dépression politique. J’étais rongé par le chaos qui règne dans le monde et j’éprouvais une immense frustration, comme si je n’avais aucun pouvoir pour changer quoi que ce soit.

Puis, début 2023, les manifestations contre le coup d’État judiciaire ont commencé, et soudain, j’ai eu un moyen de canaliser ma frustration en action. J’ai rencontré d’autres jeunes et, ensemble, nous avons formé le Bloc des jeunes contre l’occupation. À partir de là, j’ai continué. Plus tard, avec des amis, j’ai organisé une manifestation contre la sortie de « Dommages irréversibles » [un livre anti-trans d’un auteur américain, traduit et publié en hébreu].

Des manifestants israéliens lors d’une manifestation antigouvernementale, Tel Aviv, le 20 juillet 2023. (Oren Ziv)

Finalement, je me suis davantage impliqué dans Mesarvot après avoir rencontré Einat [Gerlitz, qui a purgé 87 jours de prison pour avoir refusé le service militaire en 2022] lors d’une manifestation à Jérusalem. Nous nous connaissions déjà : nous étions membres des Jeunesses Gays d’Israël quand j’avais 13 ans. Après cela, je me suis davantage impliqué dans Banki, puis dans les Jeunesses contre la dictature. Mon parcours militant s’est déroulé parallèlement à la montée des manifestations contre la réforme judiciaire. À 16 ans, je savais que je refuserais quoi qu’il arrive.

Vous avez également été impliqué dans le militantisme contre l’occupation sur le terrain en Cisjordanie. Quel impact cela a-t-il eu sur vous ?

J’ai passé environ la moitié de l’été, entre la première et la terminale, à Masafer Yatta et à participer à diverses manifestations à Beit Dajan, Farkha [un village agricole communiste de Cisjordanie] et Sheikh Jarrah . Cela a eu un impact sur moi. Le militantisme à Masafer Yatta a changé ma façon de vivre et d’aborder l’injustice politique, tout comme notre travail à Farkha. 

Cela n’a pas vraiment changé ma décision concernant la conscription, mais plus tard, lorsque mon oncle se disputait avec moi lors des repas de famille, cela a renforcé ma conviction d’être opposé à l’occupation. Cela m’a aussi permis de tisser des liens émotionnels plus forts ; j’ai appris à connaître et à interagir avec des personnes touchées par la situation, et j’en ai été moi-même affecté.

Je pense que si avant j’avais une opposition essentiellement fondée sur des principes, maintenant j’éprouve aussi du ressentiment, de la colère et de la rage envers l’armée israélienne et la police, à cause de la réalité que j’ai vue de mes propres yeux.

Comment votre entourage a-t-il réagi à votre décision de refuser ?

La plupart des gens l’ignoraient jusqu’à présent, et certains le découvriront en lisant des articles sur moi. Mais ma mère – qui est la plus importante – partage totalement mon point de vue, mais elle n’était pas d’accord avec l’idée que j’aille en prison. Je lui ai clairement fait comprendre que j’allais le faire quoi qu’il arrive, et la question était de savoir si elle me soutiendrait ou non. Et puis, il est devenu évident pour elle qu’elle le ferait.

L’objectrice de conscience Ella Keidar Greenberg dit au revoir à ses amis et à sa famille alors qu’elle entre au centre de recrutement de Tel Hashomer, le 19 mars 2025. (Oren Ziv)

Vous avez dit avoir pris votre décision il y a longtemps. Quel impact la guerre de Gaza a-t-elle eu sur vous ?

Avant la guerre, le refus avait une portée très symbolique : nous refusons de servir un régime qui fait ceci ou cela, et nous le faisons publiquement. Après le début de la guerre, c’est devenu beaucoup plus simple : un génocide est en cours, et on ne s’engage pas dans une armée qui commet un génocide. 

Tout semble à la fois plus urgent et plus désespéré, mais politiquement, c’est beaucoup plus clair et nécessite moins de réflexion. Face au génocide, la bonne attitude à adopter est évidente : refuser.

Vous étiez très actif lors des manifestations contre la réforme judiciaire. À l’époque, on avait l’impression qu’on pouvait parler de tout, même de l’occupation , et de nombreux manifestants étaient ouverts à ces messages. Aujourd’hui, les choses ont changé. Comment envisagez-vous la possibilité d’aborder ces questions avec les jeunes aujourd’hui ?

Lors de ces manifestations, un incroyable sentiment d’espoir régnait. Chaque semaine, de plus en plus de personnes rejoignaient le bloc de jeunes, et certaines d’entre elles s’activaient au-delà. Des actions comme « Jeunes contre la dictature » ​​– une lettre de lycéens, qui, d’ordinaire, ne susciterait pas beaucoup d’intérêt – ont bénéficié d’une couverture médiatique massive dans les médias israéliens. Voir les personnes rencontrées dans ces espaces s’engager dans d’autres mouvements était très inspirant et encourageant.

Après le 7 octobre, le chaos régnait. Au début, les réactions étaient très émotionnelles : rage et traumatisme. Mais aujourd’hui, après que la crise a brisé l’ancien système de valeurs, l’État tente d’en établir et d’en consolider rapidement un nouveau, manipulant ces émotions à des fins de propagande nationaliste. Je pense que c’est le moment idéal pour réagir, pour empêcher que cela ne se normalise et que ce type de violence ne s’ancre durablement dans le discours public.

Une foule d’amis, de membres de la famille et de militants organise une manifestation de solidarité en soutien à Ella Keidar Greenberg devant le centre de recrutement de Tel Hashomer, avant qu’elle ne déclare son refus de s’enrôler dans l’armée israélienne, le 19 mars 2025. (Oren Ziv)

Les gens continuent de manifester. Il y a plus de refuzniks qu’avant , et à chaque action avec Banki, de nouvelles personnes se présentent. Il y a encore de l’espoir.

Votre refus a-t-il également une dimension queer ou trans ?

Le lien le plus simple est que les systèmes contre lesquels nous luttons sont les mêmes. En tant que personnes trans, nous remettons en question le même système rigide, patriarcal et binaire de rôles qui exige que nous servions – ces structures d’hommes et de femmes, de pères et de mères, qui produisent une nouvelle génération de soldats et de travailleurs. Nous perturbons ce système, c’est pourquoi nous effrayons tant le régime et sommes un bouc émissaire si facile vers lequel il revient sans cesse.

Je pense que les réfractaires à l’enrôlement remettent en question le discours militaire israélien de la même manière, car nous ne remplissons pas le rôle qui nous est assigné. Je ne pense pas que ce soit un hasard si j’ai été amené à remettre en question de plus en plus d’hypothèses fondamentales après avoir brisé l’une des plus élémentaires. Et oui, en tant que personne trans, je veux la liberté pour moi et pour tous. Je ne suis pas intéressé par un « droit égal » à opprimer les autres [en servant dans l’armée] ni par un laissez-passer clair et net pour intégrer le système existant – rejoindre les rangs de l’État au lieu de lui résister.

Je pense que lutter pour être inclus dans les structures de pouvoir plutôt que pour les démanteler est une erreur. Nous constatons depuis des années que cette lutte a échoué à maintes reprises, notamment au sein du mouvement queer.

Quel est votre message à la communauté LGBTQ+, dont beaucoup soutiennent l’armée et la guerre ?

L’armée israélienne se fiche des personnes transgenres, gays, lesbiennes ou queers. Elle se soucie du pouvoir et du capital. Elle peut paraître progressiste sur ces questions aux yeux des soldats qui la composent, mais bien sûr, cela ne s’applique pas aux Palestiniens homosexuels qu’elle opprime.

Des militants participent au bloc anti-pinkwashing lors de la marche des fiertés de Tel Aviv, le 8 juin 2023. (Oren Ziv)

L’armée offre aux personnes trans une certaine sécurité : de meilleures conditions que celles qu’elles obtiennent de leur famille, de leur ville natale ou du marché du travail. C’est intentionnel. Cela sert à promouvoir l’image de Tsahal et son rôle au sein de l’État. Et cela lui permet de neutraliser la communauté LGBTQ+, de nous transformer en homo-nationalistes pour éviter que nous devenions des queers antinationalistes. Je méprise cela. Je trouve cela cynique et répugnant.

Vous avez également participé à des manifestations contre le traitement réservé par l’armée aux Palestiniens LGBTQ+. Pouvez-vous nous en parler ?

En avril 2023, un Palestinien a été tué [par des membres du groupe militant « La Fosse aux Lions » à Naplouse] lorsqu’il a été révélé qu’il était un informateur de Tsahal, après que [l’armée] l’ait fait chanter avec des vidéos de lui avec un autre homme. Nous avons organisé une manifestation devant la base militaire de Glilot [au nord de Tel-Aviv]. Je suis arrivé travesti et nous avons crié.

Chaque année à la Pride, ce message [contre le chantage exercé par l’armée sur les Palestiniens homosexuels] est répété au sein du groupe anti-pinkwashing. Je pense que cette question est particulièrement pertinente pour répondre à des accusations telles que « Que vous arriverait-il à Gaza ? » ou « Essayez d’aller à Gaza habillés comme ça », ou encore que nous sommes des « poulets pour KFC » [en référence au commentaire de Netanyahou au Congrès américain comparant « Gays pour Gaza » à « poulets pour KFC »]. 

Il s’agit d’une forme de victimisation qui se concentre uniquement sur le conservatisme présent dans certaines parties de la société palestinienne et qui dépeint la culture palestinienne comme monolithique, la réduisant à cet aspect unique afin de justifier tout ce que nous leur faisons subir. Si l’establishment, les médias ou l’opinion publique israéliens se souciaient réellement des besoins, des peurs et de l’oppression des Palestiniens homosexuels, ils leur parleraient, les aideraient et leur demanderaient ce dont ils ont besoin, au lieu de détruire leurs villes et de les utiliser comme un outil rhétorique facile.

Mais en fin de compte, le problème principal ici est que nous sommes témoins d’un génocide et d’une extermination de masse ; les conservateurs et les homophobes subissent également ces atrocités, et nous [sommes toujours à leurs côtés] face à de telles atrocités.

Comment vos amis palestiniens ont-ils réagi à votre décision ?

Ils sont très inquiets pour moi. Je pense que pour mes amis de Farkha, qui vivent en zone C en Cisjordanie, l’idée de prison militaire a une signification très précise, et il m’a fallu un moment pour comprendre que la prison militaire où je suis envoyé n’est pas la même que les prisons de haute sécurité où sont détenus les prisonniers politiques.

Ella Keidar Greenberg entre dans le centre de recrutement de Tel Hashomer pour déclarer son refus de s’enrôler dans l’armée israélienne, le 19 mars 2025. (Oren Ziv)

Lorsque je me rends dans des endroits inconnus [en Cisjordanie occupée], dans des villages que je ne connais pas et où les gens ne me connaissent pas, les conversations [entre Palestiniens et militants israéliens] aboutissent souvent à une question clé : « Qu’avez-vous fait dans l’armée ? Où avez-vous servi ? » Cette affirmation a un poids humain, politique et interpersonnel immense dans notre lutte commune. Je pense que [refuser] me permet d’échanger avec de nombreux militants palestiniens sur un pied d’égalité.

Avez-vous peur de la prison ?

C’est vraiment stressant. Je ne sais pas si je m’intégrerai socialement ; comme tous mes amis sont de gauche et que je milite tout le temps, je vis dans une bulle qui me permet d’ignorer, au quotidien et dans mes relations, à quel point la société israélienne est en proie à un processus de radicalisation fasciste. Malgré tout, je pense que je vais y arriver : je peux être seule, lire, écrire et écouter de la musique toute la journée. Honnêtement, ça a l’air d’être une excellente pause.

La vraie peur, c’est ce qui se passe à l’extérieur de la prison. Il y a un danger social en prison, surtout dans mon cas, car je suis trans, et les hommes ont tendance à être violents envers nous . Mais globalement, la prison militaire est un environnement très contrôlé, où il y a peu de violence physique. À l’extérieur, en revanche, après des entretiens comme celui-ci, il est inquiétant que des personnes de mon école ou de mon passé, qui me connaissent déjà, divulguent des informations, ou que des gens me reconnaissent dans la rue ou lors de manifestations, ou viennent me chercher.

Quels livres et quelle musique emportez-vous en prison ?

Je cherche vraiment un livre que j’ai commencé à lire en PDF, mais que je ne trouve pas : « Homo Sacer » de Giorgio Agamben. Je prendrai aussi « Réflexions sur la paix lors d’un raid aérien » de Virginia Woolf et « Narcisse et Goldmund » d’Hermann Hesse. J’ai besoin de fiction ; je ne peux pas me contenter de lire de la théorie tout le temps. J’adore la philosophie, mais j’imagine que j’aurai besoin d’un peu d’évasion. [Elam, l’avocate de Keidar Greenberg, a déclaré à +972 après son entrée en prison que les gardiens avaient confisqué ses livres d’anglais, prétextant que seuls les livres en hébreu étaient autorisés, ainsi que son exemplaire en hébreu de « Notre-Dame-des-Fleurs » de Jean Genet à cause des fesses nues du bébé sur la couverture.]

‘When our grandchildren ask what we did during the genocide, I’ll say I refused’

Ella Keidar Greenberg, a transgender refusenik, explains why prison is a small price to pay in the struggle against Israeli occupation and patriarchy.

By Oren Ziv for 972mag.com March 24, 2025

Last week, 18-year-old Ella Keidar Greenberg was sentenced to an initial 30 days in Israeli military prison for refusing to enlist in the army. The first openly transgender conscientious objector in a decade, Keidar Greenberg declared her refusal at the military recruitment center in Tel Hashomer, near Tel Aviv, on March 19, articulating her ideological opposition to the occupation and Israel’s onslaught on Gaza. She was accompanied by activists from the Mesarvot refuser network and the Youth Communist League (known by its Hebrew acronym “Banki”), who held a solidarity protest near the entrance to the base. 

“Faced with a reality of mass extermination, of systematic neglect, of trampling on rights, of war — the imperative is refusal,” Keidar Greenberg said as she read from her public statement, before being taken to prison. “When our grandchildren ask us what we did during the Gaza genocide … if we gave up or if we put up a fight, how [would] you rather answer? I know what I’ll answer: that I chose to resist. This is why I am refusing.”

Reflecting on the connection between her gender identity and her political outlook, Keidar Greenberg explained: “For the status quo to keep functioning, people are required to fulfil the roles in the system, like gears in a well-oiled machine. We must work, enlist in the army, kill, get married, start a family, and have children who will continue to serve the occupation, capitalism, and patriarchy … This logic is what trans people, [just] like refuseniks, undermine. That’s why we’re so scary, because the existing system and its reproduction is insured by us, the people, staying disciplined and obedient.”

Military service is compulsory for Israelis over the age of 18, with women conscripted for two years and men for nearly three. Palestinian citizens are exempt, while there is an ongoing political and legal struggle over the longstanding exemption of ultra-Orthodox Jews. 

Conscientious objection is exceptionally rare, and the army often sentences refuseniks to several periods of incarceration as punishment before releasing them. Keidar Greenberg is the tenth Israeli teenager to be imprisoned for publicly refusing the draft for ideological reasons since October 7. The army appears to have increased the jail time imposed on refuseniks during that period; Itamar Greenberg, the longest-serving prisoner during the war on Gaza, was released earlier this month after 197 days in prison — the longest sentence in over a decade.

Yadin Elam, Keidar Greenberg’s lawyer, told +972 after her incarceration began that the army prevented her from bringing in her medication, including hormones. “She is being held alone in a cell in the women’s unit which has no television, no door on the bathroom, and a leaking roof,” Elam said. “She would prefer to be in a shared cell with other inmates.”

Keidar Greenberg decided to become a conscientious objector at a young age. In recent years, she has been active in protests against the far-right government’s judicial overhaul alongside other teens who oppose the occupation. She was involved in organizing the “Youth Against Dictatorship” refusal letter in 2023, which linked the judicial overhaul to Israel’s military rule over the Palestinians. She is also active in Banki and Mesarvot, and has participated in protests against transphobia, the military’s blackmailing of LGBTQ+ Palestinians, and pinkwashing at Israel’s gay pride marches.

In an interview prior to her imprisonment, Keidar Greenberg spoke to +972 about her journey to conscientious objection, her activism against Israel’s occupation, her solidarity with LGBTQ+ Palestinians, and her message to Israel’s queer community.

Can you describe the process that led you to refuse military service?

From a very young age, I knew I would never hold a weapon or hurt people. I had an aversion to violence. But I mostly accepted what the adults in my life told me: that there are other ways to serve [in the Israeli army], that there are all kinds of non-combat roles.

When I was 14, I came out [as transgender], and then I found “The Communist Manifesto” in my grandmother’s library. This was during the COVID-19 lockdown. I didn’t connect with online high school classes and didn’t really have friends, so what I did — all day, every day, for two years — was read. 

This also deepened both my personal depression and my deep political depression. I was consumed by how messed up the world is and I felt immense frustration, like I had no power to change anything.

Then, at the beginning of 2023, the protests against the judicial coup began, and suddenly I had an outlet to channel my frustration into action. I met other young people, and together we formed the Youth Bloc Against Occupation. From there, I just kept going. Later, my friends and I organized a protest against the launch of “Irreversible Damage” [an anti-trans book by an American author that was translated and published in Hebrew].

Eventually, I became more involved in Mesarvot after meeting Einat [Gerlitz, who served 87 days in prison for refusing the draft in 2022] at a protest in Jerusalem. We had actually known each other before — we were in Israel Gay Youth when I was 13. After that, I got more involved in Banki and later in Youth Against Dictatorship. My entire path into activism happened alongside the rise of the protests against the judicial overhaul. By the time I was 16, I knew I would refuse no matter what.

You’ve also been involved in activism against the occupation on the ground in the West Bank. How did that affect you?

I spent about half of the summer between 11th and 12th grade in Masafer Yatta and at various protests in Beit Dajan, Farkha [a communist agricultural village in the West Bank], and Sheikh Jarrah. That had an impact on me. The activism in Masafer Yatta changed the way I experience and engage with political injustice, as did our work in Farkha. 

It didn’t really change my decision about the draft, but later, when my uncle would argue with me at family dinners, it reinforced my conviction that I oppose the occupation. It also made me more emotionally connected; I got to know and interact with people affected by the situation, and I was affected by it myself.

I think that if before I had a mostly principled opposition, now I also have resentment, anger, and rage toward the IDF and the police, because of the reality I’ve seen firsthand.

How did those around you react to your decision to refuse?

Most people didn’t know until now, and some of them will find out when they see articles about me. But my mom — who is the most important — completely shares my views, but she wasn’t on board with the idea of me going to prison. I made it clear to her that I was going to do it no matter what, and the question was whether she would support me or not. And then it became very clear to her [that she would].

You said you made your decision a long time ago. How has the Gaza war affected you?

Before the war, there was something very symbolic about [refusal]: we refuse to serve a regime that does this and that, and we do it publicly. After the war started, it became much simpler: there is a genocide happening, and you don’t enlist in an army that’s committing genocide. 

Everything feels both more urgent and more hopeless at the same time, but politically, it’s much clearer and requires less deliberation. It’s very obvious what the right thing to do in the face of genocide is: to refuse.

You were very active during the protests against the judicial overhaul. At the time, it felt like you could talk to people about anything, even the occupation, and many protesters were open to these messages. Now things are different. How do you see the possibility of discussing these issues with young people today?

During those protests, there was an incredible sense of hope. Every week, more and more people joined the youth bloc, and some of them became active beyond that. Things like Youth Against Dictatorship — a letter from high school seniors, which normally wouldn’t get much attention — got massive coverage in the Israeli media. Seeing people I met in those spaces becoming active in other movements was very inspiring and encouraging.

After October 7, there was chaos. At first, the responses were very emotional: rage and trauma. But now we’re in a moment where, after the crisis shattered the old value system, the state is trying to quickly establish and cement a new one, manipulating those emotions into nationalist propaganda. I think this is exactly the time to push back, to prevent this from becoming normalized and to stop this kind of violence from being permanently embedded in public discourse.

People are still showing up [to protest]. There are more refuseniks than before, and at every action with Banki there are new people. There’s still hope.

Does your refusal also have a queer or trans aspect to it?

The easiest connection to make is that the systems we fight against are the same. As trans people, we challenge the same rigid, patriarchal, binary system of roles that demands we serve — these structures of men and women, fathers and mothers, that produce another generation of soldiers and workers. We disrupt that system, which is why we scare the regime so much, and are such an easy scapegoat that they keep returning to.

I think draft refusers challenge the Israeli military narrative in a similar way, because we don’t fulfill the role assigned to us. I don’t think it’s a coincidence that I was drawn to questioning more and more fundamental assumptions after breaking one of the most basic ones. And yes, for me, as a trans person, I want freedom for myself and for everyone. I’m not interested in an “equal right” to oppress others [by serving in the military] or a clear-cut entry pass into the existing system — to be in the state’s ranks instead of resisting it.

I think the struggle to be included in structures of power rather than dismantling them is misguided. We’ve seen for years how that has failed repeatedly — and specifically within the queer movement.

What is your message to the mainstream LGBTQ+ community, many of whom support the army and the war?

The IDF doesn’t care about trans people, or about gays, lesbians, or queers. The IDF cares about power and capital. It may appear to be progressive on these issues for the soldiers within its ranks, but of course this doesn’t apply to the queer Palestinians it oppresses.

Activists take part in the anti-pinkwashing bloc during the Tel Aviv Pride Parade, June 8, 2023. (Oren Ziv)

The military offers trans people some kind of security: better conditions than they get from their families, their hometowns, or the job market. This is intentional. It serves as PR for the IDF’s image and its role within the state. And this allows it to neutralize the LGBTQ+ community — to turn us into homo-nationalists so we won’t become anti-nationalist queers. I despise that. I think it’s cynical and disgusting.

You’ve also participated in protests against the army’s treatment of LGBTQ+ Palestinians. Can you tell us about that?

In April 2023, a Palestinian man was killed [by members of the Lion’s Den militant group in Nablus] when it was revealed he was an informant for the IDF, after [the army] blackmailed him with videos of him with another man. We organized a demonstration outside the Glilot army base [north of Tel Aviv]. I showed up in drag, and we shouted.

Every year at Pride, this message [against the army’s blackmailing of queer Palestinians] is repeated in the anti-pinkwashing bloc. I think this issue is especially relevant when responding to accusations like “What would happen to you in Gaza?” or “Try going to Gaza dressed like that,” or that we’re “Chickens for KFC” [referring to Netanyahu’s comment in the U.S. Congress comparing “Gays for Gaza” to “Chickens for KFC”]. 

It is a form of victimization that focuses only on the conservatism that does exist in some parts of Palestinian society, and paints Palestinian culture as monolithic, reducing it to this one aspect in order to justify everything we do to them. If the Israeli establishment, media, or public genuinely cared about the needs, fears, and oppression of queer Palestinians, they would talk to them, help them, and ask them what they need, not destroy their cities and use them as a cheap rhetorical tool.

But ultimately, the main issue here is that we are witnessing genocide and mass extermination; conservatives and homophobes experience these atrocities too, and we [still stand with them] in the face of such atrocities.

How did Palestinian friends react to your decision?

They’re very worried about me. I think for friends from Farkha, who live in Area C of the West Bank, the idea of military prison means something very specific, and it took a moment to clarify that the military prison I’m being sent to is not the same as the high-security prisons where political prisoners are held.

Ella Keidar Greenberg enters the Tel Hashomer recruitment center to declare her refusal to enlist in the Israeli army, March 19, 2025. (Oren Ziv)

When I go to new places [in the occupied West Bank], to villages I haven’t been to before and where people don’t know me, conversations [between Palestinians and Israeli activists] often lead to one key question: “What did you do in the army? Where did you serve?” That statement carries immense human, political, and interpersonal weight in our shared struggle. I think [refusing] allows me to engage with many Palestinian activists on a more equal footing.

Are you afraid of prison?

It’s definitely nerve-wracking. I don’t know how well I’ll fit in socially; because all my friends are leftists and I do activism all the time, I live in a bubble that allows me to ignore, on a day-to-day and interpersonal level, how much Israeli society is undergoing a process of fascist radicalization. Still, I think I’ll manage — I can be with myself, read, write, and listen to music all day. Honestly, it sounds like a great break.

The real fear is about what happens outside prison. There is a social danger in prison, especially in my case, because I’m trans, and men tend to be violent toward us. But overall, military prison is a very controlled environment, there’s not a lot of physical violence. Outside, though, after interviews like this, it’s worrying that people from my school or my past who already know me could leak things, or that people will recognize me on the street or at protests, or come looking for me.

What books and music are you taking to prison?

I’m really looking for a book I started reading as a PDF but can’t find: “Homo Sacer” by Giorgio Agamben. I’ll also take “Thoughts on Peace in an Air Raid” by Virginia Woolf, and “Narcissus and Goldmund” by Hermann Hesse. I need some fiction; I can’t just read theory all the time. I love philosophy, but I imagine I’ll need more of an escape there. [Elam, Keidar Greenberg’s attorney, told +972 after she entered prison that the guards confiscated her English books, claiming that only Hebrew books are allowed, as well as her Hebrew copy of Jean Genet’s “Our Lady of the Flowers” because of the bare baby’s bottom on the cover.]

By Oren Ziv March 24, 2025

clone form : https://www.972mag.com/ella-keidar-greenberg-israeli-military-refusal

Fuck LA GUERRE

Ça fait un moment que la propagande pro-guerre est enclenchée. Ce 5 mars encore, Macron nous annonce fièrement le renforcement du budget de l’armée, pendant que l’Europe veut claquer 800 milliards d’euros pour armer le continent contre la Russie. On est bien loin des discours des années 2000 sur la « fin de l’histoire » où il n’y aurait plus de guerre… Ces annonces ressemblent plus à une opération de communication pour nous faire avaler la guerre qu’à un vrai problème économique ou de financement.

Le budget militaire de la Russie est de 100 milliards, pendant que l’OTAN, même sans les États-Unis, s’envole à 500 milliards. Côté effectifs, l’OTAN aligne 3,39 millions de soldats, contre 1 million pour la Russie avant la guerre.

À la MAfa, on est profondément pacifistes mais même comme ça, nous soutenons l’Ukraine, la Palestine, le Liban, le Congo, et tous les peuples qui se font écraser par des puissances coloniales, impérialistes ou totalitaires,

ça ne veut pas dire qu’on ira crever pour leurs guerres économiques. Pas question de mourir pour des terres rares ou pour le profit de bourgeois qui eux n’enveront jamais leurs fils ni leurs filles. Des milliards pour la guerre, pendant qu’on défonce nos acquis sociaux ?

Ils dévastent l’hôpital, ils détruisent les conditions de travail, ils fracassent le peu de confort du salaire différé… mais pour la guerre, ils trouvent toujours de la thune. Et si on crève à la guerre,

c’est sûr qu’on ne se révoltera pas contre les milliardaires et les petits bourgeois. On n’oublie pas que quand Arizona GLB, BDW nous bassine que nous, les chômeurs, on coûte trop cher, qu’ils aillent eux-mêmes crever à leur guerre de merde!!!

Anti-NSV à Gand

Jeudi 27 mars, une manif du NSV s’est tenue sous le thème de la « rémigration ». 400 personnes du côté de l’extrême droite… Un vrai flop comparé à la mobilisation antifasciste, nos camarades étaient 1500 ! Malgré leur appel international aux groupes,

Nouvelle Droite (fr),Action Française (fr), la Cocarde Étudiante (fr), An Tour Tan (fr), Samurai de Occidente (sp), Némesis (fr), National Partyie (Irelande), ils peinent à rassembler 500 racistes. Juste avec les antifascistes de Belgique, nous étions 3 fois plus nombreux·se qu’eux, et ça, ça fait plaisir ! Un énorme merci à toutes celles et ceux qui ont pu se déplacer à Gand.

Par contre, sans surprise, la police a encore choisi son camp : elle a protégé les fascistes en gazant, tapant et arrêtant nos camarades qui luttent contre les discriminations.

À quel moment des groupes qui passent leur temps à traquer et tabasser des « gauchistes » et des personnes issues de minorités dans les cafés ont-ils l’autorisation de défiler sans souci pour promouvoir leur haine ?

Les saluts de Kühnen et les saluts nazis, ça ne pose aucun problème, mais des antifas en manif ? Hop, garde à vue ! Tout notre soutien aux camarades qui ont été coffré·es, gazé·es et frappé·es par la police, force à vous !!!

Floutez Les Visages

Afficher le visage de militants, c’est les exposer à la répression. Chaque photo non floutée, chaque vidéo publiée sans précaution alimente la surveillance qui joue contre nous. Flouter, c’est protéger.

Nous savons, sur la base d’articles et de procès, que l’une des meilleures sources d’images pour les autorités vient de nos propres partages !

Floutez systématiquement les visages identifiables et les spécificités vestimentaires (chaussures reconnaissables, tatouages, chevelures, piercings, etc…) avant toute publication et respectez vos camarades

Aux militants : se masquer, c’est se protéger Rappelez-vous qu’autour, les caméras sont partout et pas uniquement dans les mains des photographes.

Pour vous protéger et protéger vos camarades, mettez des habits noirs dans les mobilisations conséquentes où c’est nécessaire et ayez le moins de spécificités possibles (clous, logos, taches de peinture sur les vêtements).

Portez et distribuez des masques aux militants pour éviter d’avoir le visage exposé. Pour aller plus loin :

Un petit mot a Julie Taton

Madame, je me permets de vous rappeler que tous les Montois et Montoises se sont pliés à cette règle simple : attendre l’agent de quartier chez soi. Si vous n’êtes pas à votre adresse au passage de l’agent, vous ne serez pas domiciliée. Ce n’est pourtant pas compliqué : au pire, vous prévenez l’agent de quartier de vos horaires de travail, comme tout le monde. Mais ne vous inquiétez pas, la grande majorité des Montois sait très bien que vous n’habitez pas à Mons.
Cependant, cela révèle un phénomène plus troublant : une certaine caste sociale semble s’autoriser à contourner les règles et à faire des recours, même lorsqu’elle ne les respecte pas. C’est exactement ce que critique le citoyen.

Je voudrais rappeler que bon nombre de personnes n’ont même pas les moyens financiers de porter plainte lorsqu’elles se font arnaquer par des fournisseurs, car cela leur coûterait bien trop cher, même pour des montants supérieurs à 1 000 €. Une grande partie de la population n’ose même pas envisager un recours. Vous me direz, quel est le rapport ? La justice devient de plus en plus accessible à une petite caste minoritaire. On savait déjà que c’était une justice de classe, mais le fait qu’elle soit utilisée sans raison valable devrait scandaliser bien plus de monde, et les médias en particulier.
Pendant que ça se plaint pour des questions d’adresse…
Madame Taton, je vous adresse un grand CHEH

Jérôme Munier se fait dégager de son parti ?

La tension était palpable dès la diffusion du tract de Salvatore Nicotra en amont de l’Assemblée Générale, laissant présager un malaise profond et des exclusions imminentes.
Un ancien membre du groupe politique a partagé avec nous des vidéos montrant de sérieuses tensions dues à des suspicions de détournement de fonds. Selon les déclarations de cet informateur, plusieurs membres soupçonnent Jérôme Munier et Patricia Potigny d’avoir utilisé l’argent du VB, à des fins personnelles. Ces fonds auraient potentiellement servi à financer des vacances, des repas au restaurant ou même des frais de carburant.
Ce refus de présenter la comptabilité aux cadres du parti aurait exacerbé les tensions, menant presque à une confrontation physique lors de l’Assemblée Générale. Il est évident que la faction de Munier est devenue minoritaire au sein du partie. La majorité des membres de base du parti l’ont quittée, ne laissant que les anciens du PNE et d’Agir derrière Salvatore Nicotra.
Une fois de plus, nous assistons à des luttes internes au sein de l’extrême droite belge, marquant une nouvelle fracture dans le parti.
Nous avons tenté de joindre Jérôme Munier et Salvatore Nicotra pour obtenir leur version des faits, mais aucun d’eux n’a souhaité répondre à nos questions.

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