
Ce vendredi 3 octobre à Mons avait lieu le fameux souper de Bouchez, un énième rassemblement de moulons réac.
C’est non sans grande surprise que des têtes de l’extrême droite s’y retrouvent. Notamment Philippe Rozenberg, ancien parlementaire Bruxellois du Front National belge durant les années 90.
Renvoyé en correctionnelle pour corruption liée à la mafia russe. Il est accusé d’avoir reçu deux millions de francs belges (50 000€) en 1997 en échange d’interventions pour favoriser la naturalisation et la libération de mafieux, dont Sergueï Mikhaïlov. Malgré ses dénégations, la justice estime qu’il a bien agi pour eux. Il a aussi été impliqué dans d’autres histoires d’escroqueries et de fraude.
Sous la houlette de Georges-Louis Bouchez, le MR s’est transformé en cheval de Troie de l’extrême droite au sein du paysage politique belge.
En accueillant d’anciens militants de groupuscules fascisants et en reprenant leurs thèmes (immigration, sécurité, identité nationale,..), Bouchez tente d’offrir une respectabilité institutionnelle à un discours autrefois marginal.
Derrière leur vernis libéral et les frasques de leur président, c’est une banalisation du racisme et de l’autoritarisme qui s’installe, ouvrant la voie à un basculement idéologique de la droite libérale vers les idées nauséabondes de l’extrême droite.

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