Un petit mot a Julie Taton

Madame, je me permets de vous rappeler que tous les Montois et Montoises se sont pliés à cette règle simple : attendre l’agent de quartier chez soi. Si vous n’êtes pas à votre adresse au passage de l’agent, vous ne serez pas domiciliée. Ce n’est pourtant pas compliqué : au pire, vous prévenez l’agent de quartier de vos horaires de travail, comme tout le monde. Mais ne vous inquiétez pas, la grande majorité des Montois sait très bien que vous n’habitez pas à Mons.
Cependant, cela révèle un phénomène plus troublant : une certaine caste sociale semble s’autoriser à contourner les règles et à faire des recours, même lorsqu’elle ne les respecte pas. C’est exactement ce que critique le citoyen.

Je voudrais rappeler que bon nombre de personnes n’ont même pas les moyens financiers de porter plainte lorsqu’elles se font arnaquer par des fournisseurs, car cela leur coûterait bien trop cher, même pour des montants supérieurs à 1 000 €. Une grande partie de la population n’ose même pas envisager un recours. Vous me direz, quel est le rapport ? La justice devient de plus en plus accessible à une petite caste minoritaire. On savait déjà que c’était une justice de classe, mais le fait qu’elle soit utilisée sans raison valable devrait scandaliser bien plus de monde, et les médias en particulier.
Pendant que ça se plaint pour des questions d’adresse…
Madame Taton, je vous adresse un grand CHEH

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